Depuis des semaines, le monde agricole exprime sa colère. Les graines du malaise paysan s’expliquent
principalement par la trajectoire ultra-libérale empruntée par l’Europe. En effet, depuis des décennies,
l’Union a fait le choix de déréguler les marchés et de mettre ses exploitations en concurrence avec le reste du monde. Symbole de cette dérégulation débridée : l’accord UE-Mercosur négocié depuis 10 ans par la Commission.
Armé de ses tracteurs et de sa volonté sans faille, notre syndicat sera présent ce jeudi 1er février (11h) à la place du Luxembourg pour rencontrer les responsables européens. Une conférence de presse sera organisée lors de la mobilisation place du Luxembourg avec des leaders paysan.ne.s des différents pays européens (membres ECVC). Nos alliés de la société civile seront présents pour soutenir nos demandes et participer à nos actions sur place. |
Pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux, l’agriculture belge et européenne devra
bénéficier d’une politique plus protectionniste de la part de ses décideurs et décideuses politiques. En
effet, l’Europe doit arrêter de prendre ses agriculteur.rices pour des magiciens : être plus vert avec
moins d’argent (baisse des budgets de la PAC) en étant concurrentiel sur les marchés mondiaux, c’est
tout bonnement impossible. Aujourd’hui, la libéralisation de l’agriculture détruit à petit feu nos
exploitations et empêche la transition des fermes. Pour la FUGEA, il est plus que temps de revoir les
règles de jeu.
Concrètement, nous demandons à l’Europe de :
L’Europe doit faire des choix cohérents : pas de Greendeal sans Socialdeal. Pas de Greendeal sans protéger ses exploitations du marché mondial. Perdre ce combat n’est pas une issue pour les membres de la FUGEA.
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