Agro-chèques : la FUGEA ravie que son idée plaise au secteur

Le jeudi 1 août 2019

Le développement des “agro-chèques” est un projet qui est explicitement repris dans nos cahiers de revendications (2018 et 2019 – voir annexe en page 2) et que nous avons défendu à plusieurs reprises notamment lors de l’affaire VEVIBA en mars 2018.

Voir communiqué de presse : http://fugea.be/19-03-2018/

Jusqu’à présent, le monde agricole ne s’était pas emparé de cette initiative. Nous sommes donc ravis que l’idée soit enfin relayée !

Surtout, nous espérons que nous pourrons aboutir ENSEMBLE à une solution :

(i) permettant aux agriculteurs et autres coopératives en circuit court de pouvoir accepter ce type de paiement ;

(ii) orientant les consommateurs vers les circuits transparents et rémunérateurs pour les agriculteurs.

CONTACT :

  • Philippe Duvivier – Président : 0491 56 33 86
  • Yves Vandevoorde – Coordinateur politique : 0491 39 49 50

ANNEXE : EXTRAITS DES CAHIERS DE REVENDICATIONS DE LA FUGEA

Extrait 2018 –  Soutien aux circuits courts

Le manque de transparence auquel nous avons à faire dans le cas de Véviba n’arrive pas dans des fermes en autonomie ni dans des circuits courts, où agriculteurs et artisans coopèrent dans la confiance et le respect mutuel. Nous demandons aux consommateurs et aux politiques de soutenir ces fermes et filières en qui ils peuvent avoir confiance. Un soutien concret passerait par la mise en place d’Agro-chèques pour guider le choix des citoyens en les orientant vers les circuits courts transparents et respectueux (coopératives, vente à la ferme, etc.).

Extrait 2019 – Les filières courtes

Favoriser l’accès au circuit court

  • Réformer les chèques repas en permettant aux consommateurs de les valoriser dans les circuits locaux (en ce compris la vente directe à la ferme).

Créer des liens entre les campagnes nourricières et les villes

  • Favoriser logistiquement et législativement l’approvisionnement des villes en produits issus des fermes wallonnes, même les plus éloignées.
  • Adapter les marchés publics en faveur d’un approvisionnement prioritaire des collectivités (écoles, hôpitaux, CPAS,…) par des producteurs locaux.

Favoriser une valorisation locale plus élevée de nos productions agricoles

  • Faciliter la mise en place d’outils de transformation (moulins, ateliers de découpe, outils de stockage,…) ;
  • Simplifier les démarches administratives associées au développement de halls-relais ;
  • Adapter les législations relatives à l’AFSCA à la réalité des ateliers de transformation de plus petite taille ;
  • Redévelopper les savoir-faire artisans grâce à des formations accessibles et de qualité (boulanger, bouchers,…).

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