14/09/2018 – La Peste Porcine africaine est arrivée dans nos campagnes

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La FUGEA ne veut plus que nos éleveurs soient victimes d’une énième crise sanitaire qu’ils n’ont pas provoquée !
La FUGEA veut une véritable vision d’avenir pour l’élevage !

Jeudi 13/09/2018 – L’Afsca, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, et le SPW ont confirmé jeudi que deux cas de peste porcine africaine ont été détectés sur des sangliers retrouvés morts en Wallonie récemment, sur le territoire de la commune d’Étalle en province du Luxembourg. Rappelons qu’elle n’est pas contagieuse pour l’homme mais que sa propagation serait catastrophique pour nos éleveurs de porcs.

Vendredi 14/09/2018 – Cabinet du Ministre René Collin
Ce matin, la FUGEA était conviée par le Ministre wallon de l’Agriculture et de la Nature, René Collin, à une réunion d’urgence. La FUGEA remercie le Ministre d’avoir réuni toutes les parties prenantes pour discuter d’une position commune wallonne dont les axes prioritaires sont :
• Sur une surface de 63.000 ha autour d’Étalle : interdiction et report de la chasse au 14 octobre, interdiction de circulation libre dans les forêts afin de garder le calme en forêt et éviter la dispersion des sangliers ;
• Dans les élevages avec parcours extérieur : installation de double clôture pour éviter tout contact avec les sangliers ;
• Respecter une période d’incubation de 20 jours avant toutes décisions d’abattage.

Pas plus tard que la semaine passée, le Ministre René Collin sommait les chasseurs d’abattre des laies en masse alors que ceux-ci les épargnent habituellement. La FUGEA tient à rappeler qu’elle dénonce depuis longtemps les dégâts engendrés par les sangliers dû à leur surpopulation incontrôlée. Pour la FUGEA, il est grand temps de mettre des mesures en place pour réguler la population de sangliers en Wallonie !

Les mesures de sécurité nécessaires contre la peste porcine seront une nouvelle menace pour les élevages en qualité différenciée.
La FUGEA demande aux autorités belges de bien mesurer leurs actes sur les élevages de plein air et ceux engagés en agriculture biologique dont les résultats économiques seront fortement impactés. Il nous semble primordial d’analyser tous les risques qui y seront liés et ceci, en fonction du modèle de production afin d’apporter un soutien approprié aux élevages en mode de production différenciée.
Parallèlement à cela, les politiques doivent d’urgence :
– soutenir une déspécialisations des élevages et des territoires,
– limiter les transports,
– encourager les systèmes diversifiés et résilients,
– relocaliser les outils de transformation
pour que l’avenir des éleveuses et éleveurs de porcs ne soit plus soumis à des aléas sanitaires qu’ils n’ont pas provoqués.
La mise en place de ces mesures serait la preuve d’une véritable vision d’avenir pour l’élevage !

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